lundi 14 janvier 2013

Cerveau et phallus: introduction du sujet (j'aime ce joli jeu de mots "involontaire"!)

Mesdames, depuis notre plus tendre enfance, nos mères, nos tantes, notre grand-mère..... lorsqu'elles évoquent les hommes, ceux-ci semblent responsables de tous les maux de la femme! Que dis-je, ils sont le diable personnifié!!! Celui qui vous conduira à votre perte, si vous ne suivez pas les recettes ancestrales permettant de "garder un homme" (nous verrons qu'il y a la cuisine et le sexe dans le lot des recettes, mais pas et surtout pas QUE! Sans mauvais jeu de mots)

Je m'explique: après m'être entendu seriner d'abord de me méfier des garçons, ensuite, que les hommes représentent un danger absolu dès qu'arrivent nos premières règles (j'ai mis très longtemps a comprendre où se situait le lien! A onze ans ce n'était pas si manifeste à mon esprit, mais quelle angoisse entre temps!), puis que les hommes sont tous des égoïstes, des alcooliques potentiels (heureusement, les épouses sont là pour les retenir dans le droit chemin, ces irresponsables!) et enfin qu'ils finissent par prendre une maîtresse car finalement, ce sont des bites sur pattes en perpétuelle érection, et que leur sexe est leur seul guide etc etc....

Comment voulez-vous que nous ne soyions pas influencées par ces propos durant notre vie de femme, dans notre jugement des hommes???
Comment pensez-vous qu'ils vivent ce reflet (souvent erroné) d'eux-mêmes, telle une dictature?


Messieurs, qu'en pensez-vous?

 Avez-vous la sensation d'être regardés par les femmes qui évoluent dans votre vie, comme des monstres grivois et assoiffés de sexe, et dont la seule intention est de les "baiser"?
Au mieux, vous serez vus comme d'excellents candidats à la procréation, mais vous voyez que le résultat est le même: il va falloir utiliser votre phallus!! Ouuuuh mais quelle pression!

Phallus or not phallus?
A ce sujet, peut-être vous êtes-vous déjà demandé s'il vous était permis ou non de bander dans certaines circonstances, par exemple, lorsque pour la première fois, vous invitez à danser collé-serré une jeune femme inconnue qui vous trouble, et qu'elle vous traite d'obsédé sexuel lorsqu'elle sent votre membre dur (de joie, de contentement, d'excitation: Oui! Et alors???) contre sa cuisse?

Par la suite, lorsque vous en êtes à votre première année de mariage, et que votre femme vous demande de l'honorer car elle est dans sa période d'ovulation, et que ce jour-là votre boss vous a annoncé que vous n'aviez pas votre promotion tant attendue, que la veille vous n'en aviez pas dormi.... Cela fonctionne-t-il côté érection? Si oui, moi, messieurs, je vous tire mon chapeau!

Bien sûr, la liste des situations engendrant ou non la question de l'érection ne saurait être exhaustive, elle dépend aussi de l'histoire de chacun.

Bien sûr que les machos existent! Ceux qui se fichent royalement de savoir où se trouve le point G, et qui tout simplement font acte de " se vider".
C'est oublier que ces messieurs ont très souvent été éduquées par leurs mères plus que par leurs pères, et que ces mères elles-mêmes les ont transformés en petits pachas suprêmes, en donnant le change aussi à leurs époux, qui eux-mêmes etc....

Oui je peux sembler dure avec mes semblables les femmes, et non je ne pense pas quand même que les pauvres bonshommes soient dénués de toute volonté et de tout libre-arbitre, que nenni!
Au contraire, je souhaite juste attirer l'attention sur ces déséquilibres hommes-femmes, qui font qu'on oublie, dans notre volonté de coller à une image sociétale, de s'écouter mutuellement.

In fine, tout se passe comme si les choses étaient figées et acquises: les hommes seraient soit des salauds machos soit des trop mous, les femmes des salopes ou des coincées.
N'y a-t-il pas urgence à sortir de ce diktat?

Et là, enfin, je m'adresse à celles et ceux pour qui le bien-être ( ou le bonheur, ce qui revient au même, mais c'est un autre sujet) passe nécessairement par l'épanouissement sexuel: grâce à quoi selon vous, obtient-on "un rapport sexuel satisfaisant" (et là je reprends une définition issue du langage médical,très technique mais la plus adaptée et la plus juste) ? Et bien je vous le donne en mille! Grâce à l'érection! Et bien sûr le désir mutuel.

Je n'oublie pas qu'il existe mille et une autres façons de donner et prendre du plaisir, mais si je parle de partage absolu, de communion, (bien sûr je n'oublie pas mes semblables homosexuelles dont je parlerai des pratiques sexuelles lors d'un prochain article) l'homme et son phallus me semblent indispensables

Les articles suivants seront donc essentiellement consacrés à illustrer ce qui précède, au travers de mes expériences, libertines ou non, mais qui bien sûr restent de ce fait tout à fait subjectives.

Donc, à suivre!!

A très bientôt....


6 commentaires:

  1. J'applaudis des deux mains.
    Je me remets seulement maintenant du conditionnement inconscient qui m'a fait me considérer comme un sale obsédé dont le désir n'était pas "légitime".
    Je compte en parler bientôt dans mon blog tout neuf. En quelque sorte, la même chose, mais du point de vue du mec, bien entendu.

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    1. Bonjour Audren,
      Merci beaucoup pour vos encouragements.
      Je trouve que trop peu de messieurs d'expriment au sujet du fonctionnement de leur désir et de leur sexualité.Mais je me dis que ce n'est pas dans la nature des hommes.
      Pour ma part, j'aime l'idée que mon compagnon soit un "sale obsédé" car en tant que femme, je n'échappe pas à la règle du cerveau multitâches: lorsque je suis préoccupée par des considérations matérielles (par exemple, j'ai oublié de racheter de la lessive :-D) cela me poursuit le soir, et je ne me sens pas toujours d'humeur à lancer les festivités dans notre intimité. Béni soit le cerveau masculin, monotâche paraît-il (j'ai peine à le croire, mais enfin..) qui, le soir venu est capable de ne s'axer que sur l'assouvissement de désirs très "primaires"; ce qui peut sauver plus d'un couple, dans la mesure où nous sommes rarement,nous les femmes, au sein d'un couple partageant un quotidien, les instigatrices en terme de jeux sexuels... Et si ces messieurs nous écoutent trop, par crainte du NON qui finit par être castrateur, nous serons bons pour faire partie dans les statistiques, des couples qui "font la chose" uniquement le samedi venu.... Dans le meilleur des cas!!!
      En tous cas je me ferais un plaisir de lire vos posts sur votre blog, car je n'ai fait que le survoler et j'ai été captivée par vos dessins.
      Au plaisir de vous lire.

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  2. Chère Lady, je vous découvre par le biais d'Audren.
    Vous nous interpelez sur de nombreux sujets et cela prendrait du temps de répondre à tout.
    Puisque vous parlez de déséquilibre hommes-femmes (un point intéressant), j'ai une question qui m'a foudroyé dès la lecture de votre texte de présentation ("qui êtes vous") : vous semblez avoir une idée très arrêtée sur comment une femme devrait s'apprêter pour séduire un homme (en tout cas vous revendiquez clairement votre choix dans ce domaine). Mais comment envisagez-vous la réciproque ?
    Une de mes observations personnelles, c'est que nous, les hommes, sommes bien rarement vu comme des objets de désir, ou pour utiliser un terme cuistre, être réifiés. Qu'en pensez-vous ?

    (Accessoirement, je suis terriblement en manque de talons & bas en ce moment, je me sens comme un chercheur d'or découvrant dans son tamis une jolie pépite après des mois de labeur ;)

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  3. Cher Comme une image,

    Merci beaucoup pour votre commentaire qui me touche.
    Pour vous répondre, OUI j'ai une idée très arrêtée sur le comment doit s'apprêter une femme pour attirer à elle un homme, et ce pour diverses raisons. En voici quelques unes:
    1/ Je souhaite (modestement) créer une sorte d'équilibre face à ces femmes qui ne jurent que par leurs tenues très décontractées, quelles que soient les circonstances, en revendiquant qu'elles doivent plaire à ces messieurs avant tout pour leur intelligence, leurs qualités humaines, etc... Bon, je veux bien, mais dans ce cas, je ne parierais pas que, sur un site de rencontres par exemple, elles choisissent de rencontrer le monsieur uniquement pour son humour et son intelligence!! (à ce titre le site adopteunmec.com est édifiant!!)
    Bien entendu, il y a mille façons de plaire mais je crois ferme aux jolies parures de lingerie. car:
    2/ Testez vos amis (et vous par la même occasion): entre deux photos d'une même femme vêtue de diverses manières, à votre avis,quelle tenue l'attirera le plus?
    la jeune femme en T shirt long ou la même qui aura mis tous les atouts de son côté en se parant?
    3) Car se parer, c'est exprimer à l'autre de façon tacite et subtile, son désir, la force de sa libido.... Et c'est valorisant pour vous, messieurs! Vous n'hésitez pas à nous dire: "tu es belle, désirable, j'ai envie de toi, etc...."
    4) Enfin, tout simplement parce que j'adore la lingerie fine, la vraie lingerie de femme (haro sur les affreux dim up, mieux que rien, quoi que!!!) et qu'une femme est toujours magnifiée ainsi vêtue, et que dès lors qu'elle se sent désirable, elle est DEJA dans le désir tout court...

    Par rapport à votre interrogation sur la vision que les femmes peuvent avoir de vous en tant qu'objets de désir: je pense que le stimulus visuel est provoqué par d'autres choses chez vous que la lingerie masculine (le boxer reste malgré tout le chouchou, et il n'y a pas grand chose d'autre et j'avoue avoir du mal à piaffer de désir pour un monsieur en caleçon à carreaux et chaussettes!)
    En revanche, le fétichisme de la femme peut s'axer davantage sur vos vêtements, comme le costume par exemple, et pensez aussi au fantasme de l'uniforme qui fait fondre tant de dames!

    Bien sûr, tout réside ensuite dans la façon que nous avons de porter tous ces "accessoires", et dans l'importance qu'on y accorde.

    Pour finir, vous me dites être en manque de talons et bas: est-ce pour vous même ou par rapport aux femmes que vous rencontrez?

    Au plaisir de vous lire, et encore merci de votre intérêt.
    Lady Sue

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  4. Je réponds assez tardivement (mais rien ne presse, n'est-ce pas ? sauf que le temps file aussi facilement qu'un bas !) à votre commentaire.
    Effectivement, en matière de lingerie, les hommes n'ont guère de choix. Dans mes armoires, le caleçon est venu détrôner le slip (j'étais encore ado), puis le boxer le caleçon (un peu plus récemment !) et je ne porte presque plus que ça (ou rien !) en râlant devant la difficulté de trouver un boxer à la fois joli et sans marque écrit en énorme sur la ceinture. Que diriez-vous si un énorme CHANTELLE en police 64 pt ornait vos dentelles ?!

    La grande différence, c'est que le boxer (ou plus généralement notre lingerie d'homme) n'est visible qu'au moment où la question du désir de l'autre a déjà trouvé sa réponse. Alors que des talons, des bas, voire un soutien-gorge ou un bustier, tout cela peut être vu, aperçu ou deviné alors que le jeu de la séduction ne fait que commencer. Vous répondez un peu à ma question : un costume (ça, j'ai), voire un uniforme (ça, je n'ai pas) !
    J'ai eu une amante, aux goûts très tranchés, qui a revisité une partie de ma garde-robe. Son goût à elle se portait sur les vêtements près du corps (pantalons ou chemises "fit") plutôt que les vêtements amples qui dissimulent nos formes. Je ne sais pas si c'est un goût universel, mais je trouve ça très excitant qu'on me dise qu'un pantalon me fait un beau cul ;-)


    Par ailleurs, mon manque de talons ou de bas concernait mes amantes, celles du moment n'étant pas très portées sur la chose. Le travestissement ne fait pas (encore) partie de mon éventail de fantasme !

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  5. Cher Comme une image, votre amante vous a exprimé, avec succès, l'importance qu'elle accorde à votre toilette. Il est vrai qu'il réside une forme d'injustice, a priori, quant au choix que nous avons, nous les femmes, des multiples artifices pour appâter le mâle ;-) . Cependant,là où nous sommes complètement à la même enseigne, c'est lorsqu'il s'agit d'exprimer la force de notre désir, et toute sa sensualité à notre partenaire.
    Personnellement, même si je suis fétichiste (le fait de porter des bas régulièrement me met déjà en émoi via le toucher et la vue ), la question des sous vêtements sexy au masculin n'est pas mon principal moteur; j'aime deviner un joli torse ferme sous une chemise bien coupée, et, comme votre amante, de belles fesses sous un pantalon non moins bien coupé. Finalement, tout réside dans le fait de porter des vêtements qui vous vont, et mettent vos atouts corporels en valeur, en restant sobre et élégant dans la tenue vestimentaire.
    Ensuite, pour ma part, je regarde évidemment les yeux, le torse (puissamment érogène pour moi) que je devine sous l'encolure de de la chemise, la voix.... etc... le boxer est finalement très accessoire, du moment qu'il n'y a pas plein de mickeys ou de Winnie l'ourson imprimés dessus!

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