jeudi 28 mars 2013

Jamais sans mes bas!!!

Merci à Fabrice pour cette photo où je suis fière de montrer mes bas nylons vintage à coutures... Grrr j'adooore!
Mes bas opaques noirs et porte-jarretelles couleur chair à 6 attaches, une solution pour se sentir sexy malgré la fraîcheur qui perdure





En allant passer ma commande sur la boutique CERVIN www.cervin.fr  (si je pouvais tout y acheter, je le ferais croyez-moi) j'ai découvert via leur blog un autre blog fort intéressant sur les bas nylons:  www.nylon-volupte.com
Si comme moi, vous êtes un fervent défenseur du vrai bas nylon, vous serez plus que comblé: on y apprend l'histoire du bas (qui remonte à l'antiquité) et donc de son passage d'objet utile à symbole de féminité absolue.
Le blog est si bien rédigé que je préfère que vous alliez y jeter un oeil par vous-mêmes... J'ajoute une image animée que j'ai empruntée à ce blog et que voici:
MAGNIFIQUE!!! Isn't it?


Dans mon dressing ce matin...  Notez les doubles attaches de mon porte-jarretelles: c'est beau, et les bas (vintage gris, nylons 15 deniers, maille unie) sont parfaitement maintenus

mercredi 27 mars 2013

Bisexualité féminine et libertinage: et moi là-dedans??


J'ai toujours fantasmé sur les femmes, j'ai maintes fois fait l'amour avec elles, et je n'en ai aimé qu'une...
C'était avant que je devienne une libertine.
 Si j'ai eu envie d'aller en club la première fois, c'était justement pour retrouver des sensations au contact du corps doux et voluptueux d'une femme.
Mais là.... Patatras! Mon joli fantasme s'est vite écroulé..

Il faut dire qu'avant ma vie de libertine, les femmes avec qui j'avais fait l'amour (et j'insiste sur faire l'amour) étaient toutes lesbiennes.Des vraies de vraies. Pas des "butches" ("camionneuses" ou encore "enseignes lumineuses" dans le jargon lesbien, je les aime bien, mais mes goûts amoureux ne vont pas vers elles) mais de très jolies et féminines créatures, douces et sensuelles pour la plupart, sans parler de ma compagne à l'époque, qui était franchement "canonissime"...
Et les vraies lesbiennes, tout comme les vraies bissexuelles, et bien elles aiment le corps d'une femme et le désirent, et en aucun cas ne font l'amour pour exciter la gent masculine ou leur mari.
Je crois que là, tout est dit, et je parle pour moi.

Avec les lesbiennes que j'ai rencontrées, tout était naturel, et surtout, voluptueux.
Ma première expérience libertine avec une femme eût lieu en club, et je peine encore à m'en souvenir...
La seconde eût lieu chez moi. Mon compagnon et moi, via un site de rencontres libertines, avions convié un couple "dont femme bi" à dîner et à batifoler ensuite.
Je vous épargne les détails, mais j'ai compris ce que signifiait l'expression "étoile de mer"! D'ailleurs c'est le petit quolibet que nous lui avons donné par la suite.
Une étoile de mer, ça a les bras et les cuisses ouverts, et ça remue pas ou très peu, ça gémit un peu dans le meilleur des cas, et surtout, ça cherche son compagnon du regard.
 Et moi là-dedans???
 Oui le creux de son ventre avait bon goût, oui elle était belle et très désirable, mais au bout de quelques minutes, cela ne suffit plus! Comme je comprends mieux les pannes de certains messieurs lorsqu'ils ont affaire à ce type de personne!

Par la suite, échaudée, j'ai recherché parmi les fiches couple du site les "couple dont femme bi active"...
 Je n'ai pas du tomber sur les bonnes, car bien qu'actives (parfois même brusques) c'est toujours le désir d'exciter leur compagnon qui était le véritable leitmotiv, et les caresses entre femmes duraient de 3 à 10 minutes, car la dame avait très vite besoin du monsieur ou des messieurs, et/ou l'inverse.
Et moi là-dedans??

Par la suite, j'ai renoncé à mes envies, et cessé mes recherches, car mes ébats avec les messieurs étaient nettement plus pourvoyeurs de plaisir.
J'ai bien fait une ou deux jolies rencontres, mais qui ne m'ont pas vraiment laissé un goût de "reviens-y".

D'ailleurs, ce n'est pas parce-qu'on est bi ou lesbienne qu'on a envie de toutes les femmes, très loin de là! Là encore, c'est faux de croire que sous prétexte qu'une femme souhaite tenter les plaisirs saphiques, toutes les bis et lesbiennes vont accourir à ses pieds! Messieurs, est-ce que toutes les femmes vous plaisent? Mesdames, coucheriez-vous avec le premier venu sous prétexte qu'il a envie d'essayer avec vous?

En tant que bissexuelle (personne pouvant aimer et/ou désirer indifféremment un homme et/ou une femme), j'ai du revoir ma copie en entrant dans le milieu libertin.

Et puis il y a ce vocabulaire à décrypter:
- Femme bi curieuse :madame n'est pas bi pour un rond, mais veut faire plaisir à monsieur, lequel fantasme de voir sa femme avec une autre.
- Femme bi active: l'inverse d'une étoile de mer, et peut-être un vivier de vraies bi (que je n'ai jamais encore rencontrées dans le milieu libertin, ou alors elles ne me plaisaient pas, tout simplement, ou l'inverse)
- "Ma femme est très très bi": qu'est-ce que cela veut dire?? Ce n'est même pas français! Par définition, si on est bi, on est entre les deux, c'est comme si je disais: l'eau est très très tiède! Ou encore: Mon patron a été très très neutre!

Et moi là-dedans??
 Moi, je suis bissexuelle, je peux aimer et/ou désirer indifféremment un homme ou une femme, et lorsque je fais l'amour avec l'un ou avec l'autre, je suis ENTIERE, je suis présente à ce que je fais, à ce que je ressens.

Bref, selon moi, on est bi, ou on ne l'est pas. On est hétéro ou on ne l'est pas, on est homo, ou on ne l'est pas... Et la liste est longue (mais on ne naît pas femme, on le devient! merci Madame Simone, c'est si juste!)



Les libertins: tous des dépravés!!

Pour certains lecteurs, ce post ne sera pas très utile, du moins je l'espère!

L'image de débauché(e), dépravé(e), femme facile, bite sur pattes..... Colle trop souvent et à mon sens, injustement, aux libertins assumés.
Et paradoxalement, la communauté libertine, si elle se revendique "affranchie", met en pratique des règles que l'on retrouve peu pas, ailleurs: les règles du respect d'autrui et de la bienséance.

Il existe plusieurs lieux de pratiques libertines, et de manières de libertiner: les sites de rencontres libertins , les clubs libertins (classqiues "secs" ou bien les saunas qui sont plutôt des spas de grande qualité pour ceux qui aiment), les petites annonces...
Mais qu'importe le flacon, car lorsqu'on parle de libertiner, on imagine de suite la partie de jambes en l'air. Certes! Mais cela fait partie de la démarche libertine, au même titre que ce qui fait que l'on se retrouve : a) les 4 fers en l'air (ou autre) pour une femme, b) dans la dame si on est un monsieur.
En effet, trop de personnes pensent qu'il suffit que l'on soit libertin(e) pour arriver à un premier rendez-vous, ou en club, déjà en transe, trempées et/ou en rut (!!!!), prêts à dégainer un engin déjà dur ou à en recevoir : Grave erreur!

Les libertins, qu'on se le dise une fois pour toutes, aiment et défendent le plaisir (souvent défendu!), et le plaisir des sens sous toutes ses formes. Et combien l'être humain a-t-il de sens?
Et encore, ce n'est qu'un aspect basique du libertin ou de la libertine "classique".
Car les vrais libertins sont très souvent des humanistes, qui prônent et pratiquent plus que quiconque, le respect et l'amour du prochain.

Par ailleurs, ce sont des personnes qui, quand elles ne sont pas très cultivées et instruites (c'est souvent le cas) sont ouvertes et affranchies des dogmes judéo-chrétiens qui interdisent et culpabilisent mais ne nous apportent rien de positif ni de très épanouissant (bien que nous en ayons besoin car le plaisir réside dans le bousculement des interdits!Belle contradiction)
Les libertins que j'ai rencontrés ont, la plupart du temps, une joie et une soif de vivre incroyables, un optimisme contagieux, un charme ravageur, le goût de la bonne chère et des sensations fortes, et surtout, ils ont en eux cette part de cérébralité très forte et la nécessité de séduire et d'être séduit: ce qui ne saurait résumer le libertinage à une simple partie de jambes en l'air entre dépravés!!

Bon, j'arrête là mon plaidoyer, et je réfléchis à un prochain post où je suggérerai des conseils pratiques aux curieux et curieuses!

lundi 25 mars 2013

De la taille du sexe: petit piston ou gros cylindre?

Petit ou gros sexe? Mesdames, quelle importance accordez vous à cela?

Voici ce que j'ai pu entendre à ce sujet: "Il m'en faut une grosse, sinon je ne sens rien" , "Les gros sexes me font mal et je préfère les "petites mignonnes" qui s'adaptent tout à fait à mon anatomie et atteignent plus facilement mon point G."
Là encore, au risque à nouveau de passer pour une.... Tiens au fait, quel est le pendant de "féministe"? Une "homministe"? Bref, je dirais à nouveau dans un souci de rétablir une certaine équité hommes-femmes, qu'il y a là encore une idée reçue qui ne remet jamais en cause, à grand tort, l'anatomie de la dame.
Je m'explique: En réalité, la perception que l'on peut avoir lors d'une pénétration, est à la fois subjective (dépend beaucoup en effet de l'excitation suscitée par le partenaire, de sa sensualité et du feeling réciproque, etc..) et objective.

 Le vagin, à l'état physiologique, est fermé et ne mesure en longueur que 8 cm en moyenne.
Un sexe d'homme mesure en moyenne.... 13 à 15 cm en érection: presque le double!!! 
Quant au diamètre, je vous rappelle que notre vagin est "fermé" à l'état physiologique.
Conclusion: a priori, n'importe quel sexe d'homme normalement constitué peut satisfaire une dame avec un vagin normalement constitué... 

Mais il en va rarement ainsi! Mesdames, si vous ne ressentez pas suffisamment le sexe de votre partenaire, il peut y avoir des raisons qui vous concernent: les muscles de votre vagin sont-ils suffisamment toniques? N'oubliez pas que lors d'un acte sexuel, votre vagin se contracte si vous vous sentez excitée, et qu'il perçoit à ce moment, mieux les sensations, même si vous "mouillez" beaucoup.
Si votre vagin n'est pas tonique (accouchements et pas de rééducation du périnée et des abdos après) vous risquez en effet de ne rien sentir avec un sexe de taille normale, et d'avoir besoin de plus gros, afin de combler ce manque de tonicité... 

Par ailleurs, on dit très justement qu'il vaut mieux en avoir une "petite travailleuse plutôt qu'une grosse paresseuse": je dis OUI! Le savoir-pénétrer est capital aussi. Le savoir-exciter encore plus.
Alors messieurs les "TBM" et "TTBM", messieurs qui en possédez une "petite mignonne", vous êtes selon moi, tous à égalité.Là où chacun se distinguera vraiment, c'est dans sa capacité à se soucier du plaisir de l'autre, et à accepter de recevoir du plaisir en retour .

A présent, je modérerais mes propos en disant aussi que tous les goûts sont dans la nature: on peut vraiment aimer les "gros engins" pour des sensations fortes, et pourquoi pas, car il en faut pour tout le monde (j'avoue que parfois, l'excitation est telle que j'ai envie d'être "démontée" par mon compagnon amoureux très bien monté), mais cela ne fait, à mon sens, pas tout, loin de là.

Quand à l'érection: je sais bien qu'elle est psychologiquement importante pour l'homme: en effet, elle est le baromètre (le bien nommé!) de la bonne santé de sa libido, et de sa virilité.
 Là, je ne me sens pas concernée en tant que femme, et le fait de le savoir me suffit pour ne pas me remettre systématiquement en cause lors des pannes possibles. (voir mon article sur cerveau et phallus)

Alors, petite ou grosse b...? Est-ce finalement une vraie question?


lundi 18 mars 2013

Préservatif: petit objet mais grandes questions

Je me souviens du slogan de cette vaste campagne de prévention contre le VIH, issu du ministère de la santé, qui disait  à l'époque, ceci: "Le préservatif préserve de tout, sauf de l'amour"...
J'avais trouvé cela très juste et percutant, "impactant" comme on dit aujourd'hui. 

J'étais une jeune mariée avec des idées très "pures" à ce moment-là, et de fait, je ne me posais pas la question que je me pose régulièrement aujourd'hui: Quelles sensations, messieurs, ressentez-vous (ou pas) lorsque vous faites l'amour avec un sexe gainé de cette longue; laide mais indispensable chaussette longue?

Cette question, je l'ai posée à plusieurs messieurs qui m'ont tous répondu que bien sûr, les sensations sont très différentes avec et sans le préservatif. Bien, mais encore?
 En fait, en creusant encore, le rapport de l'homme au préservatif se situe bien en amont de son port durant un acte amoureux.

Primo:   En effet, lors des préliminaires déjà, voire avant pour certains, la pensée du préservatif surgit : de quoi parasiter quelque peu le jeu de la séduction durant la parade amoureuse.
Souvent, des craintes sont  liées à la nécessité de devoir, de toutes façons, enfiler la capote à un moment où à un autre. car pour cela, il va falloir..... Que l'érection se maintienne! Petite pression quand même! Inquiétude d'autant plus forte en club libertin, où les mâles se concurrencent (j'en ai une plus grosse, je bande mieux que lui, ou encore, vais-je arriver à faire des prouesses pendant qu'ils m'observent tous, et attendent de me voir flancher?)
Ensuite, il faut prévoir que le degré d'accessibilité à la petite pochette soit très élevé: En effet, s'il faut se lever du lit pour chercher la capote, ensuite l'enfiler, l'excitation peut-être un peu court-circuitée... Et donc la crainte à nouveau de passer pour un "blaireau" qui n'assure pas au lit  peut surgir(quand aurez-vous compris que vous et vous seuls vous mettez en concurrence avec vous-mêmes?) 

Secundo: Ca y est! Le condom est enfilé, et l'érection est toujours merveilleuse! Hourra! Alors maintenant, parlons des sensations, selon le verbatim des messieurs interrogés : "je ne sens presque rien" "il me faut beaucoup me concentrer, ce n'est pas pareil" "parfois je ne me sens plus, je ne ressens plus mon sexe", "j'ai tout essayé, même les préservatifs les plus fins, je ne ressens toujours pas grand chose"  etc...
Il semble clair que ces messieurs n'aient pas le plaisir aussi fort qu' "à nu".
Pour ma part, en tant que celle "qui reçoit", mis à part les petits soucis de lubrification du au latex, les sensations ne sont pas très différentes, surtout si les préliminaires ont été très excitants, de l'acte " à nu".
Seule la peur du déchirement du préservatif est présente, et partagée avec le monsieur, en général. Le préservatif qui lâche, ce n'est pas si peu courant! 

Tertio: Je constate que peu de femmes libertines pensent elles-mêmes à avoir sur elles des préservatifs, laissant le soin aux messieurs de le faire. Pourquoi cela??? Ne sommes nous pas aussi concernées que les messieurs par la prévention des IST? 

En conclusion, je dirais: puisqu'il faut porter un préservatif, atténuons le déplaisir possible, en étant, là aussi, dans le partage: mesdames, ayons sur nous deux préservatifs au cas où, dans notre sac. Personnellement, j'en glisse toujours un ou deux sous l'oreiller, de façon à ce qu'ils soient accessibles aisément, et aussi parce-que cela surprend toujours agréablement mon partenaire, qui se sent moins seul.
Ensuite, si vous sentez que la capote semble inquiéter votre amant, caressez-lui le sexe sensuellement, enfilez- la lui doucement mais d'une main sûre (en fait, vous aurez besoin des deux), en jouant avec votre bouche sur son sexe à présent "habillé", et en lui faisant sentir combien vous le désirez.  
En club, idem, et si vous le pouvez, isolez au maximum et autant que faire se peut, avec tact et sensualité, votre partenaire de la "meute des mâles". Il se sentira moins en compétition. Puis faites le se sentir unique et très désirable, et que vous l'avez choisi, LUI, car c'est sur lui que se porte votre désir et uniquement sur lui à ce moment précis.
En somme, faites exactement ce que vous aimeriez que l'on vous fasse: aimez votre prochain!

 Pour ma part, je n'ai vu que du bonheur en procédant de la sorte: finalement, toutes ces appréhensions proviennent, une fois de plus, de notre cerveau qui nous joue des tours, et là encore, tout est question de psychologie et de cérébralité.
Voici encore une bonne raison aussi de me parer de mes beaux dessous et de mes bas nylons!